Les profils d’exigences (www.profilsdexigences.ch) présentent, pour la première fois, une vue d’ensemble systématique et (presque) exhaustive des professions ainsi que des exigences scolaires qu’elles imposent. « Le choix d’un métier doit reposer sur des estimations réalistes. Les jeunes et leur entourage doivent être à même d’évaluer les exigences propres à chaque métier et les compétences qu’ils doivent posséder pour l’exercer », résume Hans-Ulrich Bigler, directeur de l’USAM, à propos de la valeur ajoutée de ces profils d’exigences. « Orienter les jeunes talents vers les métiers qui leur conviennent constitue notre seul moyen de réduire le nombre de jeunes qui abandonnent leur formation en cours de route et de former davantage de main-d’œuvre qualifiée. » Le point essentiel est que ces exigences ne sont pas nées de façon théorique dans un bureau, mais proviennent des entreprises et des secteurs d’activité eux-mêmes.

Les profils d’exigences permettent de comparer les formations professionnelles initiales. Quelles compétences sont jugées essentielles par le monde du travail pour une formation donnée ? Comment ces connaissances sont-elles appliquées dans le métier en question ? Et quelle est l’importance, par exemple, des capacités motrices ou des compétences sociales ? « Lorsque nous parlons de l’interface entre la scolarité obligatoire et la formation professionnelle, nous nous efforçons de trouver un terrain d’entente entre l’école et le monde économique. A cet égard, nous avons fait un grand pas en avant avec ce produit », affirme Christoph Eymann, conseiller d’Etat pour le canton de Bâle-Ville et président de la CDIP. Dans le cadre d’un projet à venir, la CDIP associera les profils à certains objectifs et descriptifs de compétences formulés dans les plans de formation.