« Karting sur herbe » : susciter l’attrait de l’artisanat

« Karting sur herbe » : susciter l’attrait de l’artisanat



28 juillet 2015 upsa-agvs.ch – Pendant les vacances d’été, les associations professionnelles de Bâle-Campagne, dont la section des deux Bâle de l’UPSA, ont agi contre le manque de main-d’œuvre spécialisée. Dans le cadre d’une course de caisses à savon, ils ont tenté de susciter l’attrait de l’artisanat auprès des jeunes.

A en croire le compte rendu de l’Oberbaselbieter Zeitung, cela a porté ses fruits. Du moins pour le vainqueur, Janis Schick (12 ans) de Bennwil. Au journaliste lui demandant s’il pensait un jour apprendre un métier artisanal, il a répondu sans hésitation :
« Charpentier ou menuisier ! »

Janis et sept autres jeunes concurrents ont participé à la course. A bord de leurs caisses à savon baptisées « Waldfäger »  [karting sur herbe, ndlt] et construites tout au long de la semaine précédente sous la conduite de spécialistes, les jeunes compétiteurs ont dû se lancer à deux reprises sur une descente d’environ 1 300 mètres. Bien sûr, il n’était pas question de vitesse, mais de régularité, la victoire allant à celui qui afficherait la plus petite différence de temps entre les deux descentes. Et c’est Janis Schick qui a obtenu le meilleur résultat.

Cinq associations professionnelles pour une cause commune
Malheureusement, le manque de main-d’œuvre spécialisée dans les métiers artisanaux n’est pas nouveau. Or, la situation ne cesse d’empirer dans la région de Bâle-Campagne, ce qui a poussé l’Union professionnelle suisse de l’automobile (UPSA), section des deux Bâle, Holzbau Schweiz, région de Bâle, l’association des maîtres menuisiers de Bâle-Campagne, l’association METALL NWCH ainsi que Swissmechanic, section des deux Bâle, à passer à l’acte, en collaboration avec l’école primaire « Metall » de Bâle-Campagne.

Car pour trouver des candidats aux places d’apprentissage artisanal, il faut montrer aux élèves l’aspect attrayant d’une carrière professionnelle dans le domaine artisanal, et ce au bon moment, lorsqu’ils se trouvent en plein processus d’orientation. Aujourd’hui, les élèves n’ont pratiquement plus aucune possibilité de s’adonner à des activités artisanales, que ce soit dans le cadre de l’école primaire obligatoire ou à la maison, généralement par manque de temps, d’équipements ou d’un œil avisé.

(Extrait d’un article paru dans l’Oberbaselbieterzeitung – oberbaselbieterzeitung.ch, texte et photo : Edi Gysin)