Interview des responsables de marque



 


Derendinger AG

Trouver des solutions quand il y a de la demande

Dans son interview, Claudio Binder, Key Account Manager de Derendinger SA, revient sur le déménagement de Swiss Automotive à Fribourg et les principales tendances de la branche.

  

sco. Monsieur Binder, le Swiss Automotive Show aura lieu pour la première fois non pas au magasin national de Niederbipp, mais au Forum Fribourg. J’imagine que c’est pour vous un soulagement de savoir que la ­logistique continue de fonctionner sans faille à ­Niederbipp dans cette période?
Claudio Binder: Pour la logistique, les restrictions ont été énormes, que ce soit avant, pendant et après le SAS. Mais pour les organisateurs et les exposants, le travail d’installation, d’exploitation et de démontage a aussi été très important.
 
Quelles sont vos priorités à Fribourg?

L’information exhaustive de nos clients est pour nous une priorité absolue. Derendinger propose de très nombreux produits et services. Le SAS nous permet de présenter à nos clients le paquet de prestations Derendinger pour ainsi dire «en live».
 
Des promotions spéciales ou des rabais sont-ils accordés pour certains produits?

Nous avons préparé quelques promotions très attrayantes pour différents assortiments. Mais nous ne souhaitons rien dévoiler à ce sujet. Il faut absolument que les clients viennent nous rendre visite au SAS à Fribourg. Ils seront étonnés de ce que Derendinger a à leur offrir!
 
L’entreprise Technomag, présente au Swiss Automotive Group, est à la fois une sœur et une concurrente pour vous. En quoi entendez-vous vous différencier à Fribourg?
Derendinger propose quelques assortiments en exclusivité. Je pense, par exemple, aux outils de Beta et de Hazet, et dans le domaine des équipements d’atelier et du diagnostic ou calibrage, à SICE, Ravaglioli, Blitz Rotary, aux appareils Bosch, à Texa, etc. En ce qui concerne les pièces d’usure et de service ainsi que les consommables, certaines marques ne sont distribuées que par Derendinger: les lubrifiants Eni, Varta et les batteries Bosch, entre autres.
 
De quoi vous réjouissez-vous le plus pour ces deux journées à Fribourg?
Je me réjouis à l’idée d’avoir de nombreux contacts personnels avec nos fidèles clients de longue date dans une atmosphère sympathique. De plus, les échanges avec nos fournisseurs et nos partenaires nous réserveront à nouveau de superbes expériences.
 
Depuis novembre 2018, Derendinger propose aux garagistes des solutions de leasing pour financer leurs équipements d’atelier. Quel accueil y réservent-ils ?
Un très bon accueil. Les nouvelles technologies nécessitent en permanence de nouveaux investissements. Avec le leasing, nous proposons à nos clients un soutien très attrayant leur permettant d’effectuer les investissements nécessaires pour pouvoir travailler de manière efficace et professionnelle.

Pour de nombreux garagistes indépendants, le combat autour des données sur les véhicules est un sujet récurrent. Que fait Derendinger pour qu’ils puissent à l’avenir accéder aux données déterminantes pour l’entretien et la réparation?
Dans notre nouveau shop en ligne D-Store, nous avons déjà intégré gratuitement de très nombreuses informations pour les clients. Ces derniers peuvent en outre obtenir d’autres données, mais aussi des plans de service, des instructions de réparation, des schémas de câblage, entre autres. Nous proposons à cette fin des packs attractifs, incluant la hotline, à des prix avantageux. Pour nos clients, je le répète, c’est le seul moyen de travailler de manière professionnelle et efficace.

La mobilité évolue de manière fulgurante. L’électromobilité entraîne aussi de grands changements pour la sous-traitance. Qu’en est-il des pièces de rechange?
Ces dernières années et décennies, cette branche a aussi connu des changements. Cela fait bientôt 90 ans que l’entreprise Derendinger est présente sur le marché en tant que principal fournisseur de la branche automobile, et elle s’est toujours intéressée de près aux évolutions en cours, non sans succès. Bien entendu, des changements très importants nous attendent aujourd’hui. Comme nous collaborons avec les principaux sous-traitants des constructeurs automobiles qui participent au développement de ces nouvelles technologies, nous aurons accès sans problème à ces produits si la demande est là. En outre, il y a des produits dans les domaines de la carrosserie, de l’éclairage, des suspensions/du châssis, de la climatisation, des roues et accessoires qui nécessitent aussi des véhicules dotés de nouveaux concepts de motorisation. Je suis persuadé que Derendinger saura se montrer à la hauteur de ces défis avec ses fournisseurs!

Certains constructeurs vendent des véhicules électriques, mais proposent la batterie en leasing. Quelle est la solution de Derendinger pour les garagistes qui géreront probablement bientôt de tels véhicules dans leur stock d’occasions?
Autant que je sache, nous sommes déjà en contact avec différents fournisseurs à ce sujet. Comme je l’ai dit, nous trouverons des solutions dès lors qu’il y aura de la demande. À condition bien sûr que nos fournisseurs et partenaires proposent des possibilités en la matière. Le marché nous indiquera les besoins des clients et nous dira quand proposer quoi.

 


Techpool
 
TechPool aide les garagistes à être plus efficaces

Jean-Marc Geiser, directeur du TechPool, estime que les acteurs des propulsions alternatives détectent encore du potentiel dans l’équipement, l’outillage et la formation. Dans cette interview, il nous explique comment TechPool ­soutient les garagistes par la formation continue.​

 
 

sco. Monsieur Geiser, on nous dit depuis des années que l’électromobilité est sur le point de faire sa percée. Quand se produira-t-elle réellement?
Jean Marc-Geiser, directeur du TechPool: Il est intéressant de constater l’engouement des constructeurs et de certains utilisateurs pour cette thématique. Mais la percée de l’électromobilité a déjà commencé, bien entendu: pour certains acteurs de la branche, dans un but plutôt économique, et pour d’autres, avec des attentes nettement plus nobles, respectivement plus écologiques. Mais en fin de compte, l’écobilan de l’électromobilité (de la production au recyclage) laisse songeur, tout comme la production d’électricité.

Les garagistes suisses sont-ils prêts pour cet avenir électrique, d’après vous?
L’électrification des moyens de transport n’est pas qu’une mode vu les moyens engagés par les constructeurs. Mais il reste un potentiel évident au niveau de l’équipement, de l’outillage et de la formation de tous les acteurs concernés.

Ou envisagez-vous d’autres technologies de propulsion qui pourraient nous mener vers un futur respectueux de l’environnement? L’hydrogène, le GNC, les biocarburants?
Oui, d’autres choix viendront chambouler le monde de la mobilité, mais il y existera plusieurs solutions (les trois variantes que vous citez en font partie); pourvu que le monde politique et les réactions émotionnelles ne faussent pas le débat. Même si le scandale du diesel a changé la donne, l’industrie automobile a réduit ses émissions de plus de 95% ces 30 dernières années. Alors, je vous retourne la question : qui fait mieux, et à quand cette pression sur les autres secteurs industriels, tels que l’aéronautique, l’industrie navale, le bâtiment et le transport ferroviaire de marchandises, par exemple?

Il règne actuellement un certain désarroi concernant la dynamique des évolutions. Sur quoi mise TechPool dans la formation continue?
Dans un premier temps, notre mission consiste à soutenir les garagistes multimarques en leur offrant des stages pratiques afin d’augmenter leur efficacité dans le diagnostic et la réparation, et indirectement pour accroître leur rentabilité. Dans un deuxième temps, notre rôle est de les préparer en les sensibilisant aux défis et aux technologies de demain.

Le marché de la formation continue est âprement disputé dans la branche automobile suisse. N’éprouvez-vous jamais de difficultés à remplir et à réaliser vos cours? Quels sont les principaux défis?
Notre chance, c’est notre réseau de collaborateurs externes qui informent les garagistes de l’importance de la formation continue en proposant des cours et des solutions sur mesure. Mais la difficulté réside dans l’adéquation des intérêts portés aux thèmes et à la réalité rencontrée au quotidien dans les ateliers.

Au Swiss Automotive Show, vous proposez un programme sur mesure pour les jeunes en collaboration avec les TechSkills. À combien de visiteurs de moins de 20 ans vous attendez-vous à Fribourg?
Nous espérons accueillir environ 300 apprentis sur les deux journées.

Y aura-t-il des opérations telles que transports spéciaux pour acheminer ces jeunes au SAS?
Nous avons contacté plusieurs écoles professionnelles, et plusieurs classes entières se sont inscrites. Nous avons suscité pas mal d’intérêt auprès des jeunes en formation avec le tableau des prix des TechSkills.

TechSkills est un programme d’encouragement et de motivation pour apprentis. L’UPSA œuvre beaucoup pour éveiller l’enthousiasme des jeunes pour les métiers de l’automobile. Que peut faire un fournisseur tel que SAG pour motiver des jeunes à s’engager dans un métier automobile?
Tous les moyens sont bons pour promouvoir, soutenir et défendre les métiers de l’automobile. En tant qu’organe faîtier de la branche, l’UPSA fait un travail remarquable dans le cadre de la formation. Mais comme notre secteur n’est pas protégé, tous les acteurs de la branche devraient encore investir davantage pour générer un maximum d’attrait et pour assurer un certain niveau de professionnalisme à l’avenir. De notre côté, nos experts et spécialistes participent notamment aux examens de fin d’apprentissage et de brevet, par exemple.

Le TechForum a été étoffé cette année par des sujets liés à la carrosserie. Qu’est-ce qui changera encore par rapport à 2018?
Les dispositifs d’assistance à la conduite et le diagnostic par pass-thru seront à nouveau à l’affiche, du fait de l’intérêt porté à ces deux thèmes d’actualité. Cette année, des fournisseurs tels que Hella Gutmann et Gates informeront en revanche directement nos clients au sujet du diagnostic par la réalité augmentée et des recommandations pour le remplacement des courroies. Du fait de leur potentiel d’amélioration de l’image et de la rentabilité des garagistes, les thématiques telles que le futur du vitrage automobile et la détection de fuites sur les systèmes de climatisation s’y ajouteront.

De quoi vous réjouissez-vous le plus lors des deux journées à Fribourg?
Voir arriver un maximum de monde et faire un maximum d’affaires. C’est toujours un énorme facteur de motivation que de pouvoir montrer le résultat de plusieurs mois de préparation et de travail.

Lorsque vous tirerez le rideau de fer samedi soir et que vous ferez le bilan du salon, quels critères devront être satisfaits pour que vous puissiez parler d’un SAS couronné de succès?
Découvrir des apprentis motivés et séduits par notre concours TechSkills, des salles remplies d’un public intéressé par les thèmes présentés lors de nos TechForums, des clients satisfaits par les offres et les promotions proposées dans le domaine des équipements d’atelier et des appareils de diagnostic, des fournisseurs contents des contacts qu’ils ont noués et du volume d’affaires réalisé durant les deux jours. Je suis également impatient de voir l’intérêt que notre plate-forme en ligne TechSpirit suscitera auprès des professionnels de la réparation automobile.

 


André Koch

Bâtir des ponts dans le «Networking-Lounge» 

La société André Koch SA co-organise le Swiss Automotive Show pour la première fois. Le fournisseur leader de peintures pour la réparation automobile en Suisse n’expose pour une fois aucun produit, mais bâtit des ponts entre les fabricants et les acheteurs dans la branche automobile.

  

sco. Monsieur Santarsiero, André Koch SA a participé au SAS en tant qu’exposant en 2018, et cette année en tant que co-organisateur. Pourquoi ce changement de rôle?
Enzo Santarsiero, CEO d’André Koch SA: Le secteur carrosserie et peinture doit être présent à un salon SAG, car il gagne de plus en plus en importance pour les garagistes également. Avec l’évolution technologique des véhicules, notamment du point de vue de l’électronique et des systèmes d’assistance à la conduite, les compétences des garages et des entreprises de carrosserie se recoupent toujours plus.

Qu’est-ce qui change pour vous avec ce nouveau rôle?
Nous sommes partenaires en carrosserie et peinture pour de nombreux garagistes. Et notre but est de permettre un échange entre les carrossiers et les garagistes d’un côté et les fabricants de l’autre. André Koch SA ne présente aucun produit au SAS. Nous laissons cette activité aux fabricants et aux partenaires. Nous avons décidé de créer au SAS un «Networking-Lounge», plate-forme où les fabricants et les spécialistes de la branche pourront échanger et nouer des contacts. Notre rôle est celui d’un intermédiaire et d’un bâtisseur de ponts, comme nous le faisons avec nos réseaux André Koch, par exemple Repanet Suisse.

L’univers de la carrosserie et de la peinture au Swiss Automotive Show s’étend sur 300 m2. A-t-il été difficile de trouver des exposants pour occuper cette surface?
Au contraire. J’ai été étonné de la vitesse à laquelle nos fabricants et partenaires ont compris et exploité l’importance de cette plate-forme qui s’offrait à eux. D’une part, ils avaient déjà entendu parler du SAS, et d’autre part, ils ont la chance, à Fribourg, d’entrer directement en contact avec leurs clients. Pour des marques comme Lesonal ou Standox, c’est une nouveauté, car en général, c’est l’importateur qui est en contact avec les clients.

Si vous deviez citer un élément phare de l’univers de la carrosserie et de la peinture, lequel serait-ce?
Je ne souhaite pas mettre en valeur un produit ou un thème en particulier. Personnellement, je suis fier de notre lounge, où nous pourrons réseauter et où nous aurons suffisamment de temps pour aborder avec nos clients les problématiques du marché. Pendant le SAS, ce lounge sera le rendez-vous de la branche suisse de la carrosserie et de la peinture.

Depuis plusieurs années, André Koch promeut la thématique des micro-réparations. Pourquoi est-ce si important à vos yeux?
C’est très simple: les micro-réparations répondent à un besoin des clients. Près d’une voiture sur deux circule avec de petits dommages. Nous estimons le potentiel de marché dans ce domaine à près de 350 millions de francs par an. Les garagistes et les carrossiers peuvent avoir leur part de ce gâteau. Je parle ici des dommages à la peinture, au pare-brise ou encore aux jantes. Cela comporte un impact économique pour les ateliers, mais a aussi un impact écologique : réparer au lieu de remplacer protège l’environnement.

En mars, André Koch a exposé ses modèles au Salon de l’auto de Genève. On ne sait pas encore si on pourra toujours accueillir la branche des fournisseurs. Comment percevez-vous l’importance du SAS à l’aune de l’évolution de Genève?
Nous sommes convaincus que l’importance du SAS comme rendez-vous de la branche va augmenter et que le salon SAG est le bon endroit pour nous et pour nos clients. En 2020, nous serons présents en tant qu’exposant à l’événement de la branche à Thoune et au SAS, mais pas au Salon de l’auto de Genève.

 


Matik

Pour les pros par des pros

Dans son interview, René Wasem, responsable marketing & PM chez Matik AG, évoque les évolutions et les propulsions alternatives qui occupent actuellement le devant de la scène dans le domaine des véhicules utilitaires.



 

 

sco. Monsieur Wasem, contrairement aux «sœurs» ­Derendinger et Technomag, Matik AG travaille dans le domaine des véhicules utilitaires. Quelles sont les principales différences?
René Wasem: Le véhicule utilitaire est un bien d’équipement. Nos clients vivent du véhicule ou grâce à lui. La branche est encore plus sensible à la vitesse des livraisons. Un véhicule immobile ne gagne pas d’argent, il en coûte même. Le nombre de véhicules sur le marché est en outre bien plus modeste, et la diversité des pièces est très importante. Il s’agit donc d’une activité qui nécessite beaucoup de savoir-faire et de compétences. Pour les pros par des pros.

En 50 ans, Matik AG est passée du statut de petit sous-traitant en Autriche à celui de fournisseur international de gammes complètes. Que reste-t-il à développer?
Nous voulons être un fournisseur de premier plan pour l’activité de service et de pièces de rechange. Nous nous considérons comme un prestataire du véhicule utilitaire. Outre les prestations de service, nous proposons aussi au client tout notre savoir.

Dans le domaine des voitures, tout le monde parle de l’électrique. Pour les utilitaires, la mutation technologique n’est pas encore achevée, n’est-ce pas?
La mutation technologique bat aussi son plein dans notre secteur, mais elle n’est pas perçue comme telle. La propulsion électrique est surtout intéressante dans la distribution et dans le transport pour compte propre. Je pense que le moteur à gaz présente une belle opportunité du fait de son écobilan et de son efficacité, mais il constitue plutôt une solution pour le transport de longues et moyennes distances. Tous les constructeurs de véhicules proposent déjà des solutions en la matière. Concernant les bus, nous faisons face à une mutation technologique pour laquelle l’électrique sera bien plus important.

Forum Fribourg ne manque pas de place. Comment l’utiliserez-vous?
Plus de place, c’est aussi plus d’exposants. Outre les partenaires de livraison qui approvisionnent l’industrie du camion et de la voiture, nous proposons des stands spécifiques avec des partenaires issus du secteur de l’utilitaire dans la TruckZone agrandie. Nos clients peuvent en outre s’installer et s’attarder au stand Matik. Dernier point, et non des moindres : nous avons cette année encore un Truckbar pour tous les visiteurs du SAS.

Quelles expériences glanées l’année dernière ont été intégrées à votre présentation en 2019?
Les clients apprécient le contact direct avec les fabricants de pièces. Nous avons essayé d’en tenir encore mieux compte, nous avons élargi l’offre et nous avons encouragé plus de fournisseurs/partenaires à participer à cet événement important.

Environ 6000 à 7000 visiteurs sont attendus au SAS. Parmi eux, combien s’intéressent à l’offre utilitaire?
Nous pensons qu’ils sont 500. Mais il y a sans doute plus de potentiel. La taille du secteur des utilitaires reflète toutefois cet état de fait.

Quels seront les temps forts?
Comme précédemment, il s’agit de produits techniques dans le domaine du service et des pièces de rechange ainsi que de prestations de fabricants de premier plan. Nous avons en outre d’excellentes offres dans le domaine de l’outillage et des équipements de garage.

Le SAS est une plate-forme qui met les sous-traitants en relation directe avec vos clients commerciaux. Quelle importance revêt l’aspect commercial, réalisé pendant les deux journées à Fribourg, pour Matik?
Le chiffre d’affaires est assurément une donnée intéressante pour un salon. Les contacts qui peuvent conduire à des ventes ultérieures sont toutefois bien plus importants. Dans le domaine des véhicules utilitaires, nous sommes en présence de produits de grande valeur qui ne permettent pas aisément de faire des affaires « à froid » lors d’un salon. Le SAS est donc une plate-forme importante pour développer l’activité de manière pérenne.

Y aura-t-il des promotions ou des remises spéciales pour certains produits?
Des offres spécifiques attendent les clients chez chaque fabricant de pièces. Les offres ne sont valables qu’au SAS. Il est donc conseillé de s’y rendre!

De quoi vous réjouissez-vous le plus au cours des deux journées à Fribourg?
De nombreux clients et de conversations intéressantes. Puis du nouveau site. Avec Forum Fribourg, nous disposons d’une infrastructure exceptionnelle, ce qui rend beaucoup de choses plus simples et donc plus agréables pour nous et pour les clients.

Le salon du véhicule utilitaire transport-CH aura lieu à Berne quelques semaines après le SAS. En quoi votre présence à Fribourg se différencie-t-elle de votre présence à Berne?
Des synergies ne se dégagent que ponctuellement. Les deux salons ont des caractères très différents. Le salon transport-CH est un salon grand public, un véritable lieu de rencontre pour la branche. Outre les clients professionnels de l’activité entretien, des mécaniciens, des chauffeurs, mais aussi toutes les personnes intéressées, les proches, etc. se rendent aussi à ce salon. A contrario, le SAS est un salon destiné aux clients qui connaissent déjà Matik.

Derendinger, votre entreprise affiliée, propose le leasing d’équipements d’ateliers en lieu et place d’un achat. Matik prévoit-elle aussi une telle offre?
Les clients Matik peuvent d’ores et déjà en profiter. Nous proposons également d’autres modalités de financement. Il est recommandé d’en discuter avec un conseiller du service externe pour s’informer des possibilités et trouver la solution qui convient au client.

 


Technomag

Les données seront décisives à l’avenir

Au cours d’un entretien, Kurt Wyssbrod, chef de marque chez Technomag, dresse le bilan des 70 ans de l’entreprise et explique les avantages du déménagement du Swiss Automotive Show, qui a quitté les locaux de SAG à Niederbipp.​
 
 

Monsieur Wyssbrod, Technomag fête cette année son 70e anniversaire. Que représente cet événement à vos yeux?
Kurt Wyssbrod, chef de marque chez Technomag: Tout d’abord, c’est un plaisir pour moi de travailler dans une entreprise qui a su s’imposer aussi longtemps sur le marché. Ensuite, si l’on tire un bilan du passé, je suis fier de tout ce que nous avons réalisé. Enfin, si l’on se tourne vers demain, je suis certain que Technomag SA continuera d’être un acteur majeur de sa branche.

Comment votre société, une septuagénaire vigoureuse, se prépare-t-elle aux bouleversements imminents?
Dans toutes nos décisions, nous essayons chaque jour d’intégrer ces changements au sein de notre entreprise et auprès de nos clients, de renoncer au superflu et de gagner en efficacité.

Le Swiss Automotive Show ne se tiendra pas à Niederbipp, dans les locaux de SAG, mais pour la première fois à Forum Fribourg. Je suppose que vous en êtes satisfait, car la chaîne logistique peut continuer de fonctionner sans faille à Niederbipp durant cette période, n’est-ce pas?
Exactement! Avec ce changement de décor, nous ne paralysons plus nos livraisons durant presque deux semaines. Cela a donc un impact positif, en tout cas ce n’est plus négatif pour nos clients.

Forum Fribourg offre un espace généreux. Comment allez-vous l’utiliser?
L’exposition se tiendra sur 9000 m2, et les clients auront cette fois-ci beaucoup de place pour discuter et se détendre. Pour le reste, les emplacements sont occupés par les fournisseurs et les entreprises partenaires.

Quels seront les points forts du SAS 2019?
Nous voulons donner aux clients, ainsi qu’à nos nombreux fournisseurs, une vue d’ensemble de la branche, des technologies et des évolutions. Pour les clients, c’est l’occasion de rencontrer en un même lieu les fournisseurs et les partenaires.

Y aura-t-il des promotions spéciales et des rabais pour certains produits?
Un salon sans les offres qui vont avec est inconcevable. Nous allons bien entendu préparer toute une palette d’offres pour que nos clients puissent s’approvisionner avant la saison qui s’annonce.

Avec Derendinger, SAG présente une société à la fois sœur et concurrente sous le même toit. Comment allez-vous vous différencier au salon de Fribourg?
Comme au Salon de Genève, nos stands se différencient selon nos propres Corporate Identities, avec ceci en plus: notre 70e anniversaire sera visible sur le stand de Technomag. Venez nous voir, vous verrez le travail de nos graphistes et de notre service marketing.

Derendiger offre aux garagistes la possibilité de louer des équipements d’atelier au lieu de les acheter. Existe-t-il une telle option chez Technomag?
Avec notre contrat CMS, nous proposons depuis longtemps une autre forme de financement.

Qu’attendez-vous en particulier de ces deux journées à Fribourg?
Revoir de vieilles connaissances et, bien entendu, rencontrer nos clients.

La lutte pour les données des véhicules est un sujet épineux pour de nombreux garagistes indépendants. Que fait Technomag pour leur garantir qu’ils auront accès à l’avenir aux données décisives pour l’entretien et les réparations?
Nous avons mobilisé toute une équipe qui s’occupe exclusivement du thème des données. Elles seront décisives à l’avenir.

La mobilité évolue à vitesse grand V. L’électromobilité, notamment, provoque des bouleversements dans la sous-traitance. Quel est l’avenir des pièces de rechange?
L’électromobilité, une fois déployée, n’apportera pas un grand potentiel en matière de pièces détachées. Certes, on a vu apparaître divers filtres pour la ventilation des batteries, mais ce sera insuffisant pour compenser les volumes actuels.

Certains constructeurs vendent des véhicules électriques, mais proposent les batteries en leasing. Quelle solution offre Technomag aux garagistes qui vont probablement bientôt avoir des véhicules électriques d’occasion à vendre?
Comme ces véhicules sont encore tous sous garantie, nous n’avons ni question ni proposition de la part des constructeurs, du moins pour l’instant!


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